Pour une esthétique techno-écologique. Quand l’art réconcilie la nature et la technique

Résumé

Notre contribution se veut une analyse de certaines parmi les nombreuses propositions avancées par le monde des arts, de plus en plus engagés dans le débat écologique, afin de pouvoir réparer la fracture qui, au fil du temps, semble s’être croisée entre l’être humain et son environnement. Par l’analyse de quelques travaux - l’étude sur les arbres d’Olga Kisseleva, le Microbiocene du collectif hollandais NIOZ, le monde végétal imaginaire de John Mc Cormack, la couveuse artificielle régénératrice de vie des designers autrichiennes, Julia Kaisinger et Katharina Unger - nous montrons comment, à la fois par un retour à un passé ancestral, à la création d’un passé fictionnel, à la projection dans un techno-futur possible ou imaginaire, la réconciliation entre ars et technè s’opère dans l’imaginaire des artistes.